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Les 10 plaies des Bus du monde

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On vous a fait voyager avec les trains en Inde et en Birmanie? Voici les bus du Monde!!!

Le bus : sans doute le moyen de transport que nous avons le plus utilisé après nos gambettes bien sûr! Très répandu, il est pratique, économique, populaire et est dans la plupart des cas la meilleure alternative pour se rendre d’une ville à une autre.
Oui mais voilà, les bus dans le monde ne sont pas tous parfaits, loin s’en faut. C’est pourquoi après un an de - bons et- loyaux services, nous voulons rendre la monnaie de sa pièce à ce transport qui nous en a fait voir de toutes les couleurs.
Après cette lecture, arrêterez-vous de râler après la SCNF ou la RATP?!

Bus Arequipa - Lima le grand Luxe!

Plaie n°1 – Les retards : De la patience, il en faut en voyage. C’est sans doute la première chose que l’on apprend sur la route d’ailleurs. En Asie ou en Amérique du Sud, les causes des retards sont multiples: panne, circulation ou encore la météo (dans ces cas précis la compagnie de bus n’y peut pas grand chose). Là ou le bas blesse c’est la mauvaise information ou plutôt la non information. Avoir du retard est une chose mais n’avoir aucune info sur la cause et/ou le délai de résolution en est une autre! Combien de fois nous avons obtenu une raison floue, évasive ou totalement incompréhensible?! Un manque de coopération totale pour finir de nous achever et nous exaspérer encore plus! On note également qu’il existe des retards qui n’en sont pas vraiment… Je m’explique. Pour vous vendre un ticket l’agence vous dira que le trajet est direct (contrairement à ses concurrents) et qu’il prend 3h. Finalement le trajet direct ne l’est pas et vous apprenez qu’il est impossible de faire le trajet en moins de 5h … Ahhhh! Toujours multiplier les sources d’informations pour obtenir une info qui s’approche de la vérité, histoire d’éviter bien des mauvaises surprises.

Plaie n°2 – Les routes défoncées : Le bus n’y peut pas grand-chose là non plus. Mais c’est à lui qu’on associe les nuits « horribles » qu’on a passé. C’est sans doute ces nuits là où la France et son beau réseau routier nous manquait le plus (après le fromage et le vin!). Il y a l’Inde en n°1 bien-sûr, mais le pire trajet en la matière reste notre nuit entre Sucre et le petit village de Samaïpata en Bolivie. Une nuit qui a laissé des traces. Il n’a pas fallu attendre bien longtemps avant de se rendre compte qu’on allait passer une nuit difficile. Aussitôt montés dans le bus, on constate que tous les sièges sont recouverts d’une épaisse couche de poussière, trace sans doute du précédent voyage. On essaye autant que possible de nettoyer nos sièges, mais c’est pour mieux faire voler la poussière autour de nous! Aussi, nous sommes dans le fond du bus et pour y arriver, nous nous rendons compte que le couloir est très, très étroit. Les sièges sont plus larges que la normale, nous nous retrouvons donc dans le fond à déborder sur le siège du voisin dans une fumée de poussière. Ah lala dans quoi on s’embarque

Plaie n°3 – Les bruits : Que ce soit le ronfleur assis derrière vous, la musique que le chauffeur aime mettre à plein volume, la télé qui diffuse une série B bien niaises ou des films de gueguerre, des enfants malades en transport ou encore les discussions aux téléphones, les sources de nuisance sont nombreuses. Je n’ai jamais compris cette manie qu’ont les chauffeurs d’utiliser les pleines capacités des baffles qui, pour ne rien arranger, sont souvent situées au dessus de votre tête. 2 remèdes à cette plaie: les boules quies (fidèles compagnon accessoires de voyage) et oser demander gentillement ou pas au chauffeur ou son équipe de la mettre en veilleuse!

Les dieux nous protègent - Bus - Népal Prendre l'air - Bus - Népal

Plaie n°4 – Le fou du volant : Combien de foi savons-nous croisé le chemin de Schumacher des bus mais sans le talent ni la Formule 1?! Combien de fois nous nous sommes dit « on l’a échappé belle »« il est dingue lui » ou encore « On va y passer cette fois »… A croire que le chauffeur a un train à prendre! Nous n’avons pas trouvé d’explications au fait qu’ils prennent des risques inconsidérés souvent sur des routes qui laissent à désirer. Nous nous souvenons particulièrement de nos trajets en Inde pour cette plaie. Dans ce pays le concept de rester derrière un véhicule n’est pas concevable! Il faut doubler, doubler à tout prix et tout le temps. Le klaxon est roi en Inde, à tel point qu’il est possible de rouler sans pare-brise, sans feu, sans carrosserie, sans ceinture de sécurité mais pas sans klaxon! Ils l’utilisent comme une baguette magique pour doubler alors même qu’en face arrive un 33 tonnes « Il m’entend donc il va se ranger ». Le problème c’est quand les 2 chauffeurs se disent ça, ça coince!! Ici, les ordres de priorités sont très simples : Priorité au plus gros véhicule. Autant vous dire que le piéton a intérêt à faire attention à ses arrières, ses avants et ses côtés! Avec cette règle on se dit alors qu’on n’est pas si mal dans ces gros bus-tank et puis surtout sous la protection de Ganesh, Vishnou et Shiva que pourrait-il bien nous arriver?!

Plaie n°5 – Les odeurs : La encore les origines sont multiples: les pieds, les toilettes du bus, les animaux, les repas à emporter du voisin, les malades… Notre anecdote sur cette plaie ne se passe pourtant pas dans les rangs, mais en soute. Notre moto fraîchement vendue, nous partons de Hoi An en bus de nuit pour rejoindre Ho Chi Minh ville. Un long voyage de plus de 12h qui s’est plutôt bien passé. La mauvaise surprise on l’a eu à notre arrivée à l’hôtel quand nous nous sommes rendus compte que l’odeur persistante de poisson qui nous suivait depuis notre arrivée n’était pas l’odeur de la ville de « Saïgon » mais plutôt celle du sac de Madeleine… Dans les soutes on trouve de tout : des produits censés être frais aux sacs de touristes. Ces chargements ne sont pas compartimentés et pourtant ils ne sont pas faits pour s’entendre. Des glacières en polystyrène contenant des blocs de glaces pour mieux conserver des kilos de poissons se sont ouvertes pendant le trajet. On se serait contenté de ça. Sauf qu’avec le temps et la chaleur dans les soutes bah la glace fond, se transforme en eau et devient un mix de jus de poisson qui se répand partout mais surtout sur le sac de Madeleine! Il sentait tellement mauvais qu’on a du le sortir de la chambre pour une bonne nuit! Bien imprégnée, c’est après plusieurs frottages, lessivages et rinçages qu’on a réussi à atténuer puis faire disparaître cette odeur persistante de poisson pourri. Déjà que le poisson ça ne sent pas bon, alors pourri…

Plaie n°6 – La température. Pourtant on se dit qu’il n’est pas bien compliqué de trouver une température ambiante agréable pour tous. Mais non, ce qui nous paraît pourtant simple ne l’est pas forcément pour tout le monde! Et voilà comment tomber facilement malade en voyage. Nous n’étions pas adeptes des hôtels climatisés ni des bus. La clim nous a accompagnés dans quasi toute l’Amérique du Sud. Dans les bus nous ne quittions donc pas nos pulls en poils de Lama et nous étions bien contents d’avoir gardé les p’tites couvertures des avions en plus de celles fournies (de temps en temps).

Plaie n°7 – Le siège cassé : Les bus sont rarement flambants neufs, ils en ont parcouru des kilomètres et alors même qu’en France ils pourraient profiter d’une retraite bien méritée à la casse ils sont dans certains pays la norme. Les standards ne sont pas les mêmes partout, d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre. On a vu de tout, mais le pire, c’est quand l’assise glisse sous votre poids au fur et à mesure des minutes, que l’accoudoir et bien il n’y en a plus et puis que le dossier de votre siège se baisse tout seul aux secousses de la route ou alors c’est celui de votre voisin de devant. Ce dernier se retrouve donc sur vos genoux plus rapidement qu’à l’époque où vous draguiez! Cela vous fait sourire? Imaginez 9h de bus comme ça, ou 1é je ne sais plus…

Mado pause déjeuner à Potosi en attendant le bus Seb le seul éveillé dans le bus Samaïpata - Santa Cruz

Plaie n°8 - Les horaires impossibles : Une fois encore nous sommes rentrés avec des choses étranges sans explication, avec des logiques curieuses. L’intérêt du bus de nuit est souvent d’économiser du temps, de ne pas faire des heures de transport en pleine journée et par la même occasion d’économiser une nuit d’hôtel. Mais quand les trajets de 5h partent à 22h pour arriver à 3h du matin, nous sommes condamnés à prendre une chambre et nous avons une nuit toute pourrie! Bref, à vouloir optimiser notre temps et surveiller le budget on se retrouve bien claqués le lendemain!

Plaie n°9 – La panne : On peut s’avouer chanceux sur cette plaie là. Il ne nous est pas arrivé d’accident et seulement une seule panne en 1 an! Et la panne aurait pu être pire. Nous revoilà en Inde, on roule, on roule quand tout d’un coup quelque chose explose, mais quoi? Un pneu! Et le sol est explosé aussi mais pas de blessé. Quand la nuit commence à tomber et que vous voyez 20  indiens autour d’un pneu en mille morceaux, vous êtes sceptique sur la résolution rapide et efficace de la situation. Et pourtant, cela s’est passé plutôt rapidement parce que justement ils étaient 20 face à ces gros pneus! Je ne dis pas que ce serait le cas à chaque fois, mais nous avons été plutôt chanceux.

Plaie n°10 – La fouine des soutes : Voilà une expérience très désagréable. Lors du trajet Chiang Maï – Bangkok que nous avons effectué de nuit, nos sacs ont été fouillés. Après des mois de voyage, on range et plie bagages en 2 min, machinalement, sans réfléchir parce que ces gestes sont devenus mécaniques. A notre arrivée à Bangkok, nous cherchons un hôtel pendant un bon bout de temps et au moment d’ouvrir nos affaires une fois posés, nous constatons qu’elles ne sont pas dans le même ordre que d’habitude. On ne se souvient pourtant pas avoir fait nos sacs ivres… Une seule explication donc: lors du trajet, nos sacs ont été fouillés. En Thaïlande les bus sont grands, confortables, spacieux, bref, on s’y repose, s’y détend. Mais les soutes aussi sont spacieuses et les thaïlandais on ne peut pas dire qu’ils soient grands. Alors pendant que l’on se détend devant un bon p’tit film américain traduit en thaï, que l’on savoure le confort du fauteuil et bien une fouine professionnelle ouvre les cadenas de vos housses de sacs et ceux de vos sacs tranquillement jusqu’à la première pause après 4h de route! Et cela, vous n’y voyez que du feu parce que nos cadenas aujourd’hui encore nous les avons, ils n’ont pas été cassés! Il sont forts ces thaïlandais, très forts! Ah, pour la p’tite histoire on ne nous a rien volé parce qu’on ne nous a pas comme ça, nous!

Seb et Mado - bus San Agustin - Cali Bus pour Pisac - Pérou

Avec toutes ces plaies, il y a des hors série. Ceux qui prennent le bus quand ils déménagent… Les soutes, le couloir sont envahis d’affaires, de sacs et parfois de voyageurs. La pause pipi qui urge, vous n’y pensez même pas les filles! Ou encore les VRP. En Amérique du Sud il y en a plein. Ils vous vendent des barres de chocolat, comme des médicaments révolutionnaires contres le stress ou encore des lectures primordiales pour votre culture et votre bien-être. Sans compter ceux qui font leur prière à voix haute pour un trajet sans encombre et sans danger!

Aller, bonne route amis voyageurs! :)


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